Communiqué sur le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET) de la CCPLD

9 octobre 2019

La CCPLD rate la lutte contre le dérèglement climatique
La lecture du bilan de la communauté de communes de 2018 révèle un flagrant manque d’intérêt pour la lutte contre le réchauffement climatique. Pourtant l’Accord de Paris qui découle de la COP21 impose aux Etats, mais aussi les collectivités territoriales de se saisir de cet enjeu.
L’année 2018, aurait dû être pour la communauté de communes de Landerneau-Daoulas, l’année où elle élaborait son Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). Comme toutes les collectivités de plus de 20 000 habitants, elle avait l’obligation de le terminer avant le 31 décembre 2018.
En se soustrayant à l’obligation d’avoir établi son PCAET durant l’année 2018, la CCPLD a pu proposer un PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) sans ambition, basé sur les vieux schémas d’aménagement qui tournent résolument le dos à la lutte contre le réchauffement climatique.
En adoptant cette démarche, Patrick Leclerc ouvre les vannes de l’augmentation des gaz à effet de serre sur notre territoire. – L’urbanisation désordonnée prévue par le PLUI va encore accroître les déplacements individuels alors que ceux-ci représentent déjà 23% des émissions de gaz à effet de serre de la CCPLD. – Le PLUI incite à augmenter la consommation énergétique sur notre territoire, alors que les règles instituées par le PLUI auraient dû inciter à réduire les consommations dans l’habitat.
Le bilan 2018 de la CCPLD que présente Patrick Leclerc montre que celle-ci a travaillé en conservant les habitudes du XXième siècle, sans se préoccuper de l’intérêt des jeunes générations qui seront confrontées dans peu d’années à des catastrophes liées au réchauffement climatique.

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