La campagne électorale pour les municipales s’empare du sujet de la « sécurité ». Cela est régulier, normal, parfois entretenu. Qu’est ce que la sécurité pour les citoyens ? Est-ce que le terme recouvre le même sens pour un citoyen en zone urbaine, péri-urbaine, rurale ? Pas sûr !
Lorsqu’on évoque la sécurité la plupart du temps, toute proportion gardée, elle est perçue un peu comme en météo quand on donne la température objectivement recueillie et la température effectivement ressentie. Il y a souvent un décalage. Cependant les faits sont là qu’on ne peut ignorer.
Avant tout établissons que le terme « sécurité » recouvre des domaines multiples et qu’il a un fort pouvoir anxiogène. Un exemple d’aujourd’hui avec l’épidémie du Coronavirus, il s’agit ici de sécurité sanitaire, la dimension anxiogène est patente vis à vis des risques pour notre santé en tant que citoyen ! Mais aussi pour la sphère financière qui s’affole et craint pour la situation économique. Certains experts dénoncent, ce n’est pas nouveau, l’anxiété sécuritaire sur laquelle s’appuie quelques politiciens comme moyen de pression sur les citoyens. La répression policière, des manifestations populaires, commandée par le gouvernement de Macron s’inscrit dans cette démarche. On assiste trop souvent à une forme de perversité politicienne dont jouent souvent la droite et l’extrême-droite, parfois pour des raisons différentes.
Pour autant, il ne faut pas être naïf, la sécurité pour les citoyennes et les citoyens est une véritable préoccupation. La dégradation du niveau de sécurité commence souvent par les incivilités, elle se décline ensuite par les délits : les cambriolages, les actes de violences : violences conjugales et les agressions dans les rues. Jusqu’où ? Et quelle réaction doit on apporter ?
Pour le Collectif Landerneau pour tous, ce sujet est inscrit dans notre programme, il nous fait obligation d’être attentif et d’apporter des réponses. Entre le tout technologique, caméras et logiciels de surveillance et la présence humaine renforcée. Nous avançons que la présence humaine par sa proximité permet de mieux appréhender les conflits, d’analyser l’émergence de situations délicates et permet souvent des règlements plus rapides. La démocratie participative pourra être également une source de résolutions de problèmes. De même nos efforts en faveurs de l’économie locale participeront à ce combat pour une ville apaisée.
Notre objectif : mieux vivre la ville.
Jean-Pierre pour le Collectif « Landerneau pour tous »
Yann-Per evil ar skipaihl « Landerne d’an holl »